Un budget participatif émane d’une démarche issue du concept de démocratie participative, qui offre la possibilité au citoyen d’affecter l’argent public des collectivités territoriales, à des projets d’investissement, d’intérêt local. Courant des années 2000, la pratique est inaugurée en France.
Aujourd’hui cette pratique largement diffusée, matérialise la modernité des politiques de développements territoriaux.
A ce titre, les liens entre l’Office de la Montagne et les organes décisionnels territoriaux mérite quelques précisions. La plupart des projets de l’OM bénéficient d’un accompagnement financier de la Région Occitanie dans le cadre du plan de développement “Montagne d’Avenir”, dont le vote citoyen participatif en 2019, à œuvrer en leur faveur.
En toute empathie avec les futures générations, et les enjeux auxquels elle devra faire face, cette aide financière contribue à la reconnaissance et la préservation de ces Pyrénées Centrales qui bordent notre quotidien de montagnards et lui donnent tout son sens.
Cet appui institutionnel providentiel, non négligeable, illustre une évidente volonté politique de revalorisation du territoire montagnard Commingeois. Le futur succès potentiel de la destination Montagne de cette pointe de la Haute Garonne, passe par une refonte de son modèle touristique actuel, incluant un changement de mentalité radical.
La tâche la plus ardue, reste dorénavant une harmonisation à l’échelle locale, entre les partenaires responsables de sa mise en œuvre.
L’intérêt collectif ne doit pas pâtir des défaillances individuelles, des personnalités en charge de l’avenir économique de nos vallées. Un certain art du consensus, demande comme prérequis une capacité d’introspection, non négociable, que même le rang social ou l’appartenance géographique, ne peuvent en exonérer.
L’intégrité des uns doit supplanter la malveillance des autres, sources de facteurs limitants à l’avenir commun.
L’Office de la Montagne, pas à pas, découvre ce versant inconnu, dans lequel les dangers objectifs ne sont plus de l’ordre de la nature du terrain, mais bel et bien du comportement humain et de ses variations.